Barge à queue noire


Roméo hiverne dans le Fiers d’Ars où il affectionne particulièrement une zone de parcs à huîtres, s’alimentant des vers entre les tables supportant les poches d’huîtres. En 2016, Romeo a quitté ses quartiers d’hivernage le 9 avril et s’est dirigé vers le nord de l’Allemagne où il a effectué plusieurs haltes. Roméo a atteint son site de reproduction, en Russie dans la Province de Vologda, le 18 avril. Il a effectué sa migration prénuptiale en 9 sauts successifs à une vitesse moyenne de 52 km/h et une vitesse maximale enregistrée de 130km/h. Le départ du site de reproduction a eu lieu le 8 juin pour une arrivée le 25 juin sur l’Ile de Ré. Roméo a parcouru 3320 km lors de son voyage aller et 3190 km lors de du voyage de retour. Il a passé tout l’hiver suivant sur l’Ile de Ré fréquentant avec une extrême fidélité les mêmes sites d’alimentation et de reposoir.
Sylvette est l’un des premiers courlis équipés en 2015. Après avoir passé tout l’hiver sur l’Ile de Ré, elle a entamé sa migration prénuptiale le 9 avril 2016 pour atteindre son site de reproduction, situé dans la Province d’Arkhangelsk en Russie, le 23 avril. Elle a parcouru 3750 km à la vitesse moyenne de 56 km/h et une pointe à 121 km/h. Deux mois plus tard elle a amorcé son retour vers l’Ile de Ré avec une arrivée dans le Fiers d’Ars le 14 juillet. Sylvette figure parmi les individus équipés ayant son site de reproduction le plus éloigné de l’Ile de Ré.
Raoul s’est envolé le 11 avril 2016 pour un périple de 3760 km avant d’atteindre son site de reproduction dans la Province de Kirov en Russie, le 19 avril. Le retour vers l’Ile de Ré a été amorcé le 20 juin mais il n’a atteint l’ile que le 14 juillet. C’est l’un des deux oiseaux les plus tardifs. Les mâles quittent les sites de reproduction plus tardivement que les femelles, ayant la charge de l’élevage des jeunes. Le trajet retour a été plus direct avec 3420 km effectué en vol.
Suzie s’est reproduit dans la province de Smolenk en Russie entre le 13 avril et le 7 juin 2016. La migration prénuptiale a été bouclée en 4 jours à la vitesse moyenne de 47 km/h et des pointes à 110 km/h pour une distance parcourue de 2710 km. Cette migration a inclus très peu d’arrêts sur le trajet. Le retour a pris plus de temps et s’est étalé entre 7 juin et le 22 juin avec une distance parcourue sensiblement identique (2840 km) mais comprenant des haltes plus longues dont une dans le nord de l’Allemagne.

Sidonie a été équipée avec une balise GPS en décembre 2015. Elle est restée cantonnée au fiers d’Ars durant tout le reste de l’hiver fréquentant préférentiellement les chenaux de la zone de prés salés en avant la RNN. Elle a quitté l’île le 10 avril 2016 pour entamer un périple de 3770 km jusqu’à son site d’hivernage en Russie dans la province de Moscou. Les vols successifs ont été menés à une vitesse moyenne de 59 km/h avec une pointe enregistrée à 135km/h. La reproduction s’est déroulée jusqu’au 20 juin puis elle a initiée son retour vers l’ile de Ré, avec une arrivée le 8 juillet sur son site habituel d’hivernage. Le voyage retour a été plus long avec 1350 km parcourus avec de plus longues haltes migratoires en cours de route.


Suzon est le seul oiseau équipé dont le site de reproduction se situe en Finlande. Après un départ le 11 avril 2016, Suzon est arrivé le 21 avril en Finlande après plusieurs haltes. Les nombreux mouvements sur un très large secteur de l’oiseau durant le printemps laisse penser que l’oiseau n’a pas pu se reproduire. Le retour a été rapide avec un départ le 15 juin et une arrivée sur l’île de Ré le 18 juin. La vitesse moyenne de vol était alors de 54 km/h (pointe à 130km/h) pour une distance parcourue de 2570 km.
Sybil est une petite femelle fréquentant assidument les reposoirs de la Réserve naturelle et semblant s’alimenter préférentiellement à l’extérieur de la Baie. Sybil s’est reproduit en 2016 dans l’Oblast d’Arkhangelsk en Russie après avoir parcouru 3530 km à la vitesse moyenne de 64km/h et des pointes à 120 km/h. Elle est arrivée sur son site de nidification le 3 mai 2016 après une migration de 15 jours. Pour cet individu il n’a pas été possible de récupérer les données du voyage retour bien que celle-ci soit bien revenue sur son site d’hivernage.
Cette rubrique vous permet de suivre les trajets migratoires des oiseaux après leur phase hivernale dans les pertuis ;
Chaque oiseau fait l’objet d’une fiche avec les cartes dynamiques de migration ainsi qu’un bref descriptif de leurs particularités comportementales
Les 3 espèces concernées sont :